1. Formation et fondations professionnelles.
Laurent a débuté son parcours professionnel chez Parcs Canada, où il a élaboré des guides pour évaluer l'usure des infrastructures, soulignant que « Nous pouvons mieux concevoir et aussi mieux comprendre les besoins des usagers par les traces d’usure qui se sont incrustées avec le temps. » Cette expérience a été cruciale, lui apprenant à interpréter les traces du temps et éveillant son intérêt pour l'écoconception.
Lors de sa maîtrise à l'Université Laval, Laurent a approfondi ses connaissances en design en travaillant sur un projet de recherche dédié à la rénovation d'écoles. Il se considérait alors « un peu comme un archéologue analysant les traces du passé pour en comprendre la nature », une démarche qui a renforcé son engagement envers un design durable.
Ces expériences universitaires ont jeté les bases de son parcours professionnel dans le domaine du design. Cela a eu un impact direct sur son initiative avec la revue un:un, un projet qu'il a initié avec des amis à Québec pendant ses années à l’École de design et d’architecture. Cette revue, en mettant en avant le design local et les nouveaux talents de la ville à travers une approche humaine et accessible, a permis à Laurent de concrétiser sa vision d'un design qui dépasse l'esthétique pour intégrer des préoccupations environnementales et sociales. Son expérience avec un:un a également renforcé son engagement envers un design durable et inclusif, démontrant le potentiel du design comme un outil puissant pour sensibiliser et mobiliser la communauté autour des enjeux contemporains.
2. Engagement professionnel et contributions communautaires.
Aujourd’hui, Laurent travaille à l’Institut de développement de produits, où il éduque et soutient les entreprises dans l’adoption de l'écoconception dans leurs pratiques. Il met en avant l’importance des compétences développées au fil de sa carrière : « Mes capacités d’analyse et d’observation, ainsi que ma compréhension d’un processus structuré d’innovation et de développement de produit sont essentielles dans mon travail quotidien. »
Face aux défis du design industriel, notamment le manque de reconnaissance dans le secteur manufacturier, Laurent plaide pour que le design soit apprécié au-delà de l'esthétique, affirmant que « Un bon design est souvent 'invisible', mais il faut le rendre visible et accessible à tous. »
En tant que membre actif de l'ADIQ, Laurent valorise particulièrement les occasions de réseautage offertes par l'association, qui favorisent des échanges enrichissants et contribuent à son développement professionnel. Il encourage les futurs designers à rester curieux, ouverts, et à rencontrer des designers aux pratiques variées pour s'inspirer et enrichir leur propre approche du design.
Hors du cadre professionnel, Laurent trouve son équilibre en pratiquant la course à pied et la photographie, des activités qui alimentent sa créativité et son engagement envers un design respectueux de l'environnement.
Son voyage de l'observation minutieuse à l'application de l'écoconception incarne sa philosophie, prônant que « voir les choses sous d'autres angles » est essentiel pour nourrir sa créativité et encourager l'innovation continue dans le domaine du design.
